PAPILLON
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Y a pas d' mode d'emploi,
Juste une existence
Pour trouver une essence
Et y croire autant de fois
Avant que le doute s'installe,
Sans idée, sans idéal
Quel vie pour aujourd'hui,
Quel conduite, quel karma
Nous mènera sur la bonne voie
Faut suivre son intuition
Ou faire appel à la raison
Sur ces choix, alors dans tout ça
J'suis papillon
Le vent des idées fait valser
mes rêves de tous les côtés
J'suis papillon
Devenir chenille ou cocon
Comme je voudrais
Et prendre le temps mais souffle le vent
C'est vrai, tout ces choix me tiraillent
Me font sans cesse sortir des rails
Souvent je m'jette à l'eau mais elle est glacée
J'y reste pas longtemps, faudrait supporter Oubliant qu'elle était gelée
J'y retourne pour y plonger
J'étais encore habillé d'une vague idée du projet, du projet, au fait c'est quoi le projet.. ?!
J sais plus J'ai oublié
J'suis papillon
Le vent des idées fait valser
mes rêves de tous les côtés
J'suis papillon
Devenir chenille ou cocon
Comme je voudrais
Et prendre le temps
Mais souffle le vent
Tout là haut : c'est grand le chaos
Dieu, l'écologie le pétrole , le flow, le superflu
Si ils pouvaient tomber d'accord
Je m' f' rais des rêves en Or
Il doit bien y avoir un absolu
Comme la relativité même est tout aussi relative Il doit bien y avoir une grande vérité
En attendant je cours, je cherche je m'active
Pour la toucher la trouver
J'suis papillon
Le vent des idées
Fait valser mes rêves de tous les côtés
J'suis papillon
Devenir chenille ou cocon
Comme je voudrais
Et prendre le temps mais souffle le vent
SANS PRISE DE TÊTE
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Ce soir, je serai trivial
Un peu vulgaire et banal
Je mettrai de côté
Le beau, la subtilité ,
Hé hé hé
Puisqu'ici on aime les poncifs
Le dérisoire positif
Sans prise de tête
Du moment qu'on répète
Même si c'est sans queue ni tête
Oh Oh Oh OH
Eh Eh Eh Eh
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Ce soir je serai trivial
Ordinaire et non bancal
J’emploierai des slogans
Des trucs flashys, percutants ,
An, An An
Puisque tel est votre souhait
Du frivole du léger
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Sans prise de tête
Du moment qu'on répète
Même si c'est sans queue ni tête
Oh Oh Oh OH
Eh Eh Eh Eh
Ce soir j'irai au final
Au but, au fond dans l'idéal
Sans circonvolutions
Ni détours, ni options
Je s'rais frais et pimpant
Tout léger, pétillant
Sans prise de tête
Du moment qu'on répète
Même si c'est sans queue ni tête
Oh Oh Oh OH
Eh Eh Eh Eh
Sans prise de tête
Du moment qu'on répète
Même si c'est sans queue ni tête
Oh Oh Oh OH
Eh Eh Eh Eh
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SACREE
Y a comme un truc qui m'prend au corps
Ça monte, ça vient de l'intérieur
Le temps qu' ça arrive au cerveau
Et v' la qu' j'ai la folie dans la peau
J' vois tout en couleur çà m'éclate
J'ai pas pris de drogue c'est pas donné
Et me vient une envie écarlate
De tout r' pousser, d' faire tout valser !
L'ivresse çà vient comme une claque
J' me réveille d'un vieux cauchemar
Ça prévient pas , ça sort du cloaque
Quand le dormeur largue les amarres
Ça doit être la musique
Ouais c'est ça y a pas de hic
Celle là c'est une sacré
Avec elle tu peux décoller
Si tu permet j' vais abuser
J’ vais sûrement me laisser aller
De quoi m' sentir pousser des ailes
Pour pas penser, pas de rengaines
Ça va durer un p'tit quart d'heure
Ou p'tre bien toutes la soirée
Et quand j'me sentirais vider
J' pourrais aller mourir ou bien rêver
Ça doit être la musique
Ouais c'est ça y a pas de hic
Celle là c'est une sacré
Avec elle tu peux décoller
Contrôle toi attention tu deviens fou
Dit moi, c'est comment qu'on freine
Avant que j'explose de partout
T’es sûr au moins qu’ tu tiens les rennes?
Ça doit être la musique
Ouais c'est ça y a pas de hic
Celle là c'est une sacré
Avec elle tu peux décoller
MOINS DE BIENS PLUS DE LIENS
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On veut du vrai, du physique, du réel, de l'authentique
Qu'on nous parle sans comédies, pâle sentiments ou minauderies
On veut du brut, de l'existant, du désirable, du bon vivant
Qu'on l'envisage simplement, sans détours, sans beaux semblants
Y en a marre du faux, du fake, du surfait
On veut que ça sente la sueur
On veut le bruit , la chaleur
On veut du frais, du palpable, du bio, du véritable,
Qu'on vive sans manières, sans simagrées, pensées arrières
On veut manger de saisons, du simple sans compromissions
Qu'on évite le surfait ou le stylé, l'aseptisé
Plus de mensonges, de manières, de manips
On veut du fait maison et aller au charbon
C'est simple, évident
C'est sain et serein
Ce qu'on veut et qui vient
C'est moins de biens, plus de liens
On veut vivre sur un grand V, un qui pourrait nous envoler
Tout en restant terre à terre , à l'abri dans nos artères
Être libre avec un grand L, bien à l abri du virtuel
Loin des vaines imaginations, simulacres ou illusions
Y en a marre du faux du fake, du surfait
On veut embrasser la vie tout les jours dire merci
C'est simple, évident
C'est sain et serein
Ce qu'on veut et qui vient
C'est moins de biens, plus de liens
On veut prendre l'escalier, on veut marcher à pied
Courir pied nue et chanter dans les rues
Allumer des grands feux, les éteindre quand il pleut
Dormir à la belle étoile avec juste un voile
Fumer dans les bars boire et s'asseoir
Exprimer nos pensées sans finir aliéner
Rouler sans ceinture, se passer de voiture
Moins de biens plus de liens sur les chemins
C'est simple, évident
C'est sain et serein
Ce qu'on veut et qui vient
C'est moins de biens, plus de liens
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PLUS QUE CA
Je n' suis pas mon prénom
Je n'suis mon métier
Ni même mes possessions
Je n'suis pas mes papiers
Tu n'es pas ton ordi
Tu n'es pas ta bagnole
Ni ton beau pays
Tu n'es pas ton smartphone
Éh éh éh Tout cela additionnés
Éh éh éh Ne saurait nous limiter
Mais qui sommes nous
Vous êtes plus que ça
Mais vous n'le savez pas
Vous êtes plus que ça
Mais vous n'le savez pas encore
Je n'suis pas mon profil facebook
Ni ma réputation
Ni tout c'la ni mon look
Je n'suis pas mes locations
Tu n'es pas tes comptes bancaires
Ni ton sac à main
Ni tes bulletins d'salaires
Tu n'es pas ta paire de seins
Éh éh éh tout cela totalisés
Éh éh éh ne saurait nous mesurer
mais qui sommes nous
Vous êtes plus que ça
Mais vous n'le savez pas
Vous êtes plus que ça
Mais vous n'le savez pas encore
Est-ce qu'il nous manque quelque chose
Est-ce la raison ou la cause
À travers nos avoirs, nos saisons
Est-ce que nous existons
Y a t'il au fond une osmose
Être et avoir en symbiose
À travers la vie qui va, qui vient
Est -ce que nous le saurons demain
Vous êtes plus que ça
Mais vous n'le savez pas
Vous êtes plus que ça
Mais vous n'le savez pas encore
SI ON ARRETAIT TOUT
On le sent dans l'air,
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Dans la brise
Comme un relent amer
C'est la crise !
Mais une crise de quoi ?
Est-elle vraiment ce qu'on croit ?
Économique, budgétaire
Écologique, sanitaire
Ou est-ce tout simplement
tout en même temps ?
Et toi et moi dans tout ça
Et vous et nous dans ce flou
Si on arrêtait tout, rien qu'une fois
Et qu'on prenait en considération
Cette crise de remise en question
Il flotte dans l'air comme un tourment
Se fond dans l'éther un sentiment
Comme si on se fichait de nous
Comme si on ne nous disait pas tout
Politique, sociétaire
Systémique, planétaire
Et toi et moi dans tout ça
Et vous et nous dans ce flou
Si on arrêtait tout, rien qu'une fois
Et qu'on prenait en considération
Cette crise de remise en question
Et toi et moi dans tout ça
Et vous et nous dans ce flou
Si on arrêtait tout
Si on arrêtait tout rien qu'une fois
Tout, si on arrêtait tout
Rien qu'une fois !
COMME PAR MAGIE
Lucie voulait voir la vie du bon côté
Mais sûrement devait elle percer la bulle qu'elle avait créée
Tout autour d'elle
Ce matin dans la ruelle
Elle pris son couteau
Et déchira le rideau
Et sous ses cheveux blonds commençait une fête secrète
Préparée pendant des années, elle se mis à tourner
Et elle n'était plus tout à fait vraiment seule
Légère comme l'air, comme le vent, comme par magie
Comme la pierre brute qui deviendrait rubis
Elle a mis le temps, doucement mais sûrement
Pierre voulait voir aussi la vie du bon côté
Mais sûrement devait il déchirer le voile sur ses pensées
Chercher le verrou
Vers ou aller
Trouver l'envers
Et c'est ouvert !
Et sous ses cheveux blonds dans sa tête dansaient ses planètes
Depuis des années, aujourd'hui devenues des confettis
Et il n'était plus tout à fait vraiment seul
Léger comme l'air comme le vent, comme par magie
Comme la pierre brute qui deviendrait rubis
Il a mis le temps, doucement mais sûrement
Lucie et Pierre se rencontrèrent dans la rue,
Miracle sans oracle de dame nature
Qui naturellemnet ne ment pas
Et dès lors ils s'aimèrent immédiatement
Sans ambages sans serments
Toute une vie à s'aimer
Comme deux aimants deux amants
Et ils n'étaient plus tout à fait vraiment seuls
Légers comme l'air comme le vent, comme par magie
Comme la pierre brute qui deviendrait rubis
Ils ont mis le temps, doucement mais sûrement
CATHARSIS
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Je n’ sais plus quoi penser
Je n’ sais plus quoi vous dire
À trop vouloir chercher
J’ai bien perdu la mire
J’ voudrais trouver la catharsis
Mais dans les violons je pisse
J’ voudrais être un grand guérisseur
Par les mots et la douceur
J’ai des choses à vous dire
Je cherche à quoi la faute
Mais j’préfère voir sourire
Même si j’ai mal aux autres
J’ voudrais être un genre de prophète
Mais je n’ suis bon que pour la fête
Une sorte d’amuseur-aspirine
Alors bougeons pour éviter le spleen
Parfois m’ viens à penser
Que tout est vacuité
Que resterait-il à part
Jouir ou s’amuser
J’ai tant de choses dans le ventre
Mais quand j’ai honte je le rentre
Alors je danse avec mes créatures
Tout droit sorti de ma nature
Plutôt qu’un verre qui saoule
Pour offrir ma vergogne
Et pour gagner la foule
Mieux vaut un vers qui cogne
Pour offrir un présent
Mais le voulez vous vraiment
Le voulez vous vraiment ?
Non, vous voulez danser
Oublier vos tourments
Non vous voulez rêver
J’ voudrais trouver la catharsis
Mais dans les violons je pisse
Reprenons donc de l’endorphine
Et dansons pour éviter le spleen
DANS LE MEILLEUR DES MONDES
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Ils sont esclaves modernes
Déguisés en maître de leurs desseins
Ils croient tenir les rennes
Mais l'on a volé leur destin
Ils ont l'amour de leur servitude
De la haine dans l'inconscient
Qui détruira leur plénitude
Je n'vois rien d'autre qu'un enfant
Mais tout ça les dépasse
Ils sont à leur place
Entrant dans la ronde
Dans le meilleur des mondes
Dans le meilleur des mondes
On les a pressés pour les vider
On les a remplis de c'que l'on désirait
On fait d'eux ce que l'on veut
Ils ont l'air d'en être heureux
Et plus l'ombre d'une soumission
Plus l'ombre d'une révolution
Maintenant on sait nager dans le néant
Maintenant on sait figer le temps
Mais tout ça les dépasse
Ils sont à leur place
Entrant dans la ronde
Dans le meilleur des mondes
Dans le meilleur des mondes
Et ils disent
On est bien dans la ronde
Il faut chaud
Sans gênes ici
On apprend à aimer nos chaînes !
Allez viens dans ce monde
Tout est beau sans gênes ici
On apprend à mettre nos chaînes !
On est bien dans la ronde
Allez viens
Allez viens
Sans gênes ici
On apprend à aimer nos chaînes !
AUBADE
Si l'on prête l'oreille
À certains vents
Au milieu des plaines
À l'aune du temps
On peut entendre
Comme un battement
Qui vient s'étendre
Tout doucement
C'est bien là le doux coeur de la terre
Les routes, les chemins : ses longs artères
Là d'où vient le chant, les tambours battants
Et tous nos pas donne le La
Ahahaha chante la Terre
Ahahaha mumure la Mer
A l'aubier du chêne
Une respiration
Des poumons d'ébènes
À l'unisson
S'accordent ensemble
Avec les bêtes
Les feuilles tremblent
Les femmes s'arrêtent
L'inspiration se veut profonde
Tout est lié : les ombres, les ondes
Les hommes, la mer gonflent le ventre
Et partout faut qu' ça rentre
Ahahaha chante la Terre
Ahahaha mumure la Mer
Ahahaha chante la Terre
Ahahaha mumure la Mer